Qu’est-ce qui change dans l’économie française au mois d’avril-mai ? Voici les principales évolutions à retenir.
Des minima sociaux revalorisés
Les allocations chômage sont revalorisées de 1,9%, pour suivre l’inflation. Le RSA, quant à lui, passe à 607,75€, soit une revalorisation de 1,6%. La prime d’activité est également revalorisée de 1,6%, pour atteindre un montant forfaitaire de base de 595,25€. Au total, sur un an, elle aura augmenté de 5,6%, soit le niveau de l'inflation sur les douze derniers mois.
Une nouvelle hausse du SMIC
Plus forte que prévue, l’inflation à conduit à une nouvelle revalorisation automatique du salaire minimum au 1er mai.
Pour rappel, le SMIC peut augmenter à tout moment de l’année, et pas uniquement le 1er janvier. Il suffit pour cela que le dernier indice connu des prix à la consommation (IPC) pour les 20% de ménages les plus modestes augmente d’au moins 2% par rapport à celui pris en compte pour la dernière revalorisation du SMIC.
A partir du 1er mai, le SMIC va donc augmenter de 2,19%. Il sera désormais fixé à 11,52 euros brut de l’heure, contre 11,27 euros actuellement, et à 1747 euros bruts mensuels.
La fin des tickets de caisse reportée au 1er août
La fin de l’impression systématique des tickets de caisse, mise en place par la loi relative à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire, devait entrer en vigueur le 1er avril dernier.
Elle a été repoussée au 1er août 2023 pour les achats du quotidien. A partir de cette date, le client doit avoir le choix : pas de ticket, impression du ticket papier ou envoi du ticket dématérialisé par email.
La fin de l’indemnité carburant
L'indemnité carburant, qui devait initialement prendre fin le 28 février dernier et avait été prolongée par le gouvernement jusqu'au 31 mars 2023, a désormais pris fin. Cette aide était destinée aux ménages les plus modestes qui utilisent leur voiture pour aller travailler.
La mise en place de l’audit énergétique des bâtiments
Depuis le 1er avril, un audit énergétique doit être réalisé préalablement à la mise en vente de maisons ou d'immeubles classés F ou G au DPE. Ce document doit proposer les travaux à réaliser pour améliorer le classement du logement. La réalisation de ces travaux ne sera pas obligatoire pour conclure la vente, mais l'acquéreur en sera informé.